mercredi 12 mai 2010

Sagaia, un portage médiocre de Darius

Sagaia (1991) est un avatar de la série Darius, connue dès 1986 sur arcade pour son écran double (puis triple!!), ses boss à thématique aquatique (pourquoi pas) assez coriaces, et une difficulté à peine moins digne de R-Type.
Une fois sur gameboy, c'est tout autre chose: des niveaux longs, pas du tout palpitants, vides de décors ou d'embûches intéressants, aux ennemis quelconques, le tout se finissant sur des boss au charisme de poisson mort! Dommage, il y a8 longs niveaux, mais ils sont impersonnels au possible: ils ne se distinguent les uns des autres que par les décors (assez variés il faut avouer) et les boss de fin... mais ce n'est qu'un leurre, puisque on retrouve les même éléments de level-design, et que les boss ont des pattern/façons d'agir identiques!





  1. Ambiance "usine spatiale" avec un thème assez sympa. On conclut le niveau avec King Fossil, un poisson mort (?!): l'ennui commence à poindre.
  2. Parcours sur fond d'étoiles et d'astéroïdes. Le décalage est toujours flagrant entre un thème de nouveau original et entraînant, et le niveau qui est tout son contraire! Red Crab met fin à tout ça.
  3. On se retrouve ensuite dans une grotte, long prélude avec notre duel contre Strong Shell, une mecha-tortue volante.
  4. Nouvelle aberration: le niveau est un couloir blanc où l'on affronte de nouveau les 3 boss précédents avant de faire face à un poisson-raie nommé Big Merman. Où l'on se rend compte de plus que les ennemis ne ressemblent à rien, ni à des vaisseaux, ni à des poissons...
  5. La logique qui sous-tend ce jeu m'échappe: le décor est désormais constitué de colonnes grecques, et d'arbres-feuilles de chou. Cuttle Fish, un calmar mécanique conclut le niveau. Pas vilain, mais comme tous ses gros collègues il est animé d'un seul bloc, ce qui le rend super rigide.
  6. La grotte est désormais remplie de structures industrielles, qui rendent le parcours parfois tortueux et intéressant. Green Coronatus nous accueille finalement à bras écailles ouvertes: les hippocampes sont nos amis!
  7. Un niveau vraiment pas laid, et enfin un peu coriace, à la hauteur de Nemesis par exemple. Mais bon, une raie volante bêtement robotique, Ancient Helm, est là pour nous rappeler à l'ordre: ici c'est Darius, pas Gradius.
  8. Pénurie de décors, et retour du niveau 4: les 3 précédents boss reviennent rafistolés, un peu plus agressifs, et secondés par Great Thing, une baleine mécanique pataude.






L'arsenal est quant à lui peu original.
Notons aussi que si le hud est limité en hauteur et n'affiche que l'état des armes et upgrades -la pause y affichant le score et le nombre de vies restantes-, il reste illisible.

Le jeu se termine sur notre vaisseau qui se transforme en phœnix au beau milieu d'astéroïdes. Ouf!

Bref, ne perdez pas votre temps, oubliez ce jeu: il n'y a rien à sauver...à part l'accompagnement musical!

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